Découvrir la chasse à courre – La vénerie contemporaine

Chasser les idées reçues

La chasse à courre est cruelle  > Faux

Les animaux chassés à courre sont sauvages et vivent dans un monde où la prédation est naturelle : certains sont proies, d’autres prédateurs. Pour survivre, les proies développent des capacités sensorielles, comme le stress pour détecter le danger, et des aptitudes physiques leur permettant d’échapper aux chiens dans la plupart des cas.

En vènerie, l’animal n’est jamais blessé : la meute le prend ou le perd. Il arrive d’ailleurs qu’un même animal soit chassé plusieurs fois sans ne jamais être pris.

La véritable cruauté réside dans des conditions de vie inadaptées aux besoins des animaux. Par exemple, empêcher un chien d’exprimer son instinct de chasse peut être assimilé à de la maltraitance.

Les opposants à la chasse à courre emploient des termes forts comme « cruauté », « épuisement » ou « souffrance » dans le seul but de provoquer l’émotion.

bien-être animal

La chasse à courre est réservée aux hommes âgés fortunés > Faux

Contrairement aux idées reçues, la chasse à courre est une pratique accessible et ancrée dans les territoires ruraux :
· 62 % des veneurs dépensent moins de 1 000 € par an (source : enquête CSA, 2023). C’est moins que ce que dépensent les Français par an pour les loisirs et la culture (source : Insee, 2023).
· 53 % vivent dans des communes de moins de 2 000 habitants an (source : enquête CSA, 2023), contre 22 % des Français (source : Insee, 2017).
· 41 % ont moins de 50 ans (source : enquête CSA, 2023).
· 28 % sont des femmes (source : enquête CSA, 2023).

page sociologie des veneur

La chasse à courre est inutile > Faux et Vrai

Effectivement, la vènerie contribue très peu à la régulation quantitative des espèces. Parmi les animaux prélevés à la chasse chaque année (tous modes de chasse confondus), moins de 1% sont prélevés à la chasse à courre.

En revanche, la vènerie contribue de manière qualitative à la régulation des espèces, car les chiens de vènerie, guidés par leur instinct, choisissent les animaux plus faibles, âgés ou malades, souvent plus faciles à prendre. Cela participe au brassage génétique des populations en permettant une sélection naturelle, une réduction des maladies (en éliminant les individus susceptibles de les propager) et une diminution de la consanguinité, en évitant que les populations animales ne soient trop homogènes, contribuant ainsi à la santé globale de la faune.

La chasse à courre menace la sécurité des riverains  > Faux

Sur les 18 000 journées de chasse à courre par an, moins de 5 collisions sont recensées chaque année, contre une moyenne de 50 000 accidents véhicule-gibier annuels en France (source : OFB).

A l’initiative des veneurs, un décret de 2019 interdit qu’une chasse à courre se termine près de zones urbanisées.

Les promeneurs ne prennent aucun risque à se balader en forêt ou en plaine pendant une chasse à courre, puisque l’arme à feu est rarement utilisée, et pour cause, ce sont les chiens qui chassent.

La chasse à courre est abolie dans les autres pays   > Faux et Vrai

L’interdiction de la vènerie en Allemagne remonte à 1930, sous le régime nazi. Au Royaume-Uni, elle a été abolie en 2005, mais Tony Blair a admis dans ses mémoires que cette interdiction fut lune de ses plus grandes erreurs politiques.

Ce mode de chasse existe toujours dans une dizaine de pays à travers le monde : la France, l’Irlande, le Portugal, les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

 80 % des Français sont opposés à la chasse à courre  > Faux

Les sondages mettant en avant cette opposition sont généralement commandés par des associations anti-chasse, ce qui oriente inévitablement les résultats.

En réalité, 99 % des Français nont jamais assisté à une chasse à courre, et 95 % de ceux qui en font lexpérience, en ressortent séduits.

Les veneurs maltraitent leurs chiens et leurs chevaux  > Faux

  • 7 000 chevaux et 30 000 chiens destinés à la pratique de la chasse à courre en France, élevés et soignés avec attention.
  • 87 % des veneurs chassent avant tout pour apprécier le travail des chiens (enquête CSA, 2023). C’est la motivation première des veneurs.

 

  • Pour satisfaire les besoins de leurs compagnons, des formations aux veneurs sont proposées par la Société de Vènerie :
    • Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie (ACACED)
    • Ateliers du chien de vènerie
    • Ateliers du cavalier-veneur
    • Journées cavalier-équipage
    • Formation de transport d’équidé

La Société de Vènerie publie également des guides pratiques du chien de vènerie et du cheval de chasse.

On ne chasse que le cerf à courre > Faux et Vrai

66 % des veneurs suivent la chasse à pied, à vélo ou en voiture car la vènerie la plus répandue est la « vènerie à pied » où on chasse les plus petits animaux : lièvre, lapin et renard.

Lorsqu’on chasse à courre des animaux parcourant plus de distance (comme les cerf, chevreuil et sanglier), le cheval devient le partenaire indissociable du veneur.

D’ailleurs, l’équitation à la chasse à courre est une discipline officielle de la Fédération Française d’Équitation, avec un Championnat de France du Cheval de Chasse se courant tous les ans.

Les veneurs sont aussi des cavaliers   > Faux et Vrai

La chasse au cerf ne représente que 10 % des équipages, c’est l’une des chasses les moins pratiquées. 34 % des chasses concernent le lièvre (pratiquée à pied), 24 % pour le chevreuil et 12 % pour le sanglier.

La vènerie contemporaine – suite

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