Découvrir la chasse à courre – les acteurs de la vènerie

Les animaux sauvages

Les animaux chassés à courre

En France, six espèces animales sont chassées à courre : le cerf, le chevreuil, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin.
La chasse à courre repose sur des interactions complexes entre l’animal sauvage et les chiens. Elle est un mode de chasse à la fois équitable et naturel, où la proie a de nombreuses chances d’échapper à ses prédateurs. C’est cette complexité qui confère à la vènerie son caractère unique et fascinant, fondé sur un équilibre entre l’instinct de survie du gibier et l’instinct de chasse des chiens.

Un instinct naturel développé

Si les chiens ont pour instinct naturel de chasser, les herbivores, eux, ont l’instinct de fuite et cette capacité d’évasion témoigne de leur remarquable adaptation à la prédation. Autrefois traqués par des prédateurs naturels comme les loups et les ours, ces animaux doivent aujourd’hui se jouer des chiens de vènerie.
Les animaux de nos forêts possèdent une vaste palette de comportements instinctifs physiques et sensoriels développés au fil de l’évolution et adaptés à la prédation. Le chevreuil, par exemple, est un sprinteur agile capable de brusques changements de direction, tandis que le lièvre mise sur sa vitesse et son endurance. Le cerf, lui, privilégie des parcours accidentés où il peut exploiter sa puissance. Ces aptitudes, affinées par des générations de sélection naturelle, leur permettent d’échapper à leurs prédateurs dans la grande majorité des cas : environ 3 fois sur 4.

Pour y parvenir, ils utilisent des ruses qui compliquent le travail des chiens.

    • Le change : l’animal sème ses poursuivants en se mêlant à d’autres individus de la même espèce, rendant sa piste confuse, voire en livrant un autre animal à sa place.
    • Le forlonger : il mise sur son endurance et sa vitesse en creusant l’écart avec les chiens pour les fatiguer et atténuer petit à petit son sentiment.
    • Le bât-l’eau : il traverse une rivière ou un étang pour masquer son odeur et dérouter la meute.
    • Le hourvari / la double : il fait demi-tour et revient sur ses pas pour fausser la direction qu’il a empruntée.
    • Le raser / le taper : l’animal s’arrête et se tapit au sol pour contenir son odeur.
    • Le terrer : il se met sous terre pour échapper aux chiens (uniquement pour le renard
      et le lapin).

Pour découvrir les spécificités des chasse de grande et petite vènerie et mieux connaître les animaux chassés à courre, pénétrez au cœur d’une chasse à courre en cliquant sur les vidéos ci-dessous.

Vènerie du lièvre

Vènerie du chevreuil

Vènerie du sanglier

Vènerie du lapin

Vènerie du cerf

Vènerie du renard

La vènerie contemporaine – suite

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