5 octobre 2022 – Alexis Barbier. L’ex anti-chasse se range du côté des chasseurs, pour « dénoncer les mensonges »
Après avoir été responsable de la Section Anti-Chasse, Alexis Barbier a décidé de changer de camp. Aujourd’hui, il fait la promotion de la chasse à courre et veut dénoncer les manipulations des activistes. Un changement total.
C’est ce qu’on peut appeler un revirement de situation assez inattendu. En octobre 2021, nous avions rencontré Alexis Barbier qui dénonçait les menaces dont il faisait l’objet dans le Pays de Rugles.
C’est ce qu’on peut appeler un revirement de situation assez inattendu. En octobre 2021, nous avions rencontré Alexis Barbier qui dénonçait les menaces dont il faisait l’objet dans le Pays de Rugles.
Un an après, l’ancien fondateur du collectif Section Anti-Chasse (SAC) a, comme qui dirait, changé de camp. Après des années à perturber la chasse, l’Eurois se range du côté des chasseurs afin, comme il l’a expliqué, de dénoncer les mensonges et les manipulations.
C’est à la fin de l’année 2021/ début 2022 qu’il a pris ce virage. En janvier 2022, il avait posté un long message Facebook expliquant sa démarche. « Je sais aujourd’hui que ma prise de position face à ce dont j’ai lutté depuis des années ne va pas être comprise, et je ne vous demande aucun jugement ».
Comme il le souligne dans une vidéo, « après trois ans à vous avoir sali, je pourrai comprendre la réaction aujourd’hui de certains veneurs et chasseurs ». Arguant que « les veneurs ont pris le temps de m’expliquer le fonctionnement de la chasse ».
Dans les nombreuses vidéos, Alexis Barbier raconte sa vérité, détaillant les fois où « j’ai pu manipuler les réseaux et l’opinion publique. Dans les prises de photos ou de vidéos, on va zoomer au maximum pour faire croire à la personne qui va voir la vidéo que le militant anti-chasse était proche des coups de feu. Alors que c’est complètement faux ».
Il affirme que « tous les coups sont permis quand il s’agit de salir la chasse à courre afin de montrer que c’est quelque chose de barbare et qu’il y a des maltraitances ».
Un exemple ? « On provoque le veneur avant et on met l’image après ». Un autre exemple, « cette photo où les animalistes vous font croire que les chiens sont marqués au fer rouge, à vif… Ceci est un des plus gros mensonges qu’ils ont pu inventer et monter de toute pièce. La réalité est que le marquage (nécessaire en partie pour l’identification des chiens) est fait aux ciseaux qui reste bien évidemment non dangereux et non invasif pour les chiens ».
En visitant dans un chenil de chasse à courre, il explique « avoir voulu constater »par lui-même si vraiment « les chiens de chasse étaient malheureux, maltraités, s’ils vivaient dans la merde comme on a pu le dire. J’ai été très surpris des conditions réelles. Ici, on ressent vraiment l’amour pour les chiens ».
Dans un reportage vidéo de Hunting Universe paru en février, il explique « avoir toujours fait des sauvetages. J’ai toujours aimé les animaux. En voyant les vidéos de chasse, je me suis lancé dans le combat pour protéger et sauver les animaux sauvages ».
Notamment la vidéo du cerf noyé dans l’Aisne en 2018, « c’est ce qui m’avait le plus choqué. Cela a été le déclic ».
« La chasse à courre ne se contente pas que de pourchasser et tuer un animal, a-t-il écrit en janvier sur son compte Facebook, c’est aussi une histoire avec le travail des chiens, les chevaux, l’amour pour toute cette fusion (nature, chiens, chevaux…) et le dévouement pour les ruses de la prédation naturelle ».
Mais comme il le répète, « malgré que je ne sois plus militant et contre la chasse à courre, je continue à aimer les animaux ». Lui qui a passé son enfance en zone rurale, en Seine-Maritime dans la commune de Préaux. « Je sais ce qu’est la campagne, la faune et la flore ».
Sur un post Facebook, il invite « les nombreux anti-chasse, à vous rendre à une chasse à courre, et à vous rapprocher de ces passionnés afin de découvrir et de sortir de ce milieu de propagande anti-chasse ».
Un milieu de militantisme qui ne lui correspondait plus, fait « de manipulations et de mensonges, bien souvent rempli de haine ».
Alexis Barbier ne regrette absolument pas cette décision. « Une décision qui m’a permis d’ouvrir les yeux sur le milieu de la vénerie et plus particulièrement la chasse à courre ».
Quand les chasseurs à courre invoquent les « besoins de régulation », et la perpétuation de traditions « millénaires », leurs opposants dénoncent des pratiques barbares. Les vives tensions ne datent pas d’hier entre les deux parties.
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